Après la récolte, l’attention portée aux légumes n’est pas terminée : les légumes respirent, évoluent et nécessitent des conditions de stockage particulières. Plusieurs types de stockage existent pour répondre aux besoins de chaque espèce, cependant la diversité des productions en maraîchage empêche de s’équiper de manière optimale pour chaque légume.
Pour avoir un maximum de polyvalence, l’idéal est d’avoir 3 locaux à disposition :
- Une cave ou un local bien isolé pour un espace frais et > 8°C
- Un local chauffé entre 10 et 15°C
- Une chambre froide < 6°C et avec une hygrométrie > 80%
Les légumes peuvent être répartis dans ces 3 types de stockage de la manière suivante :
Comment bien organiser son stockage ?
- Bien estimer les volumes : il faut un espace suffisant pour le stockage ET pour la circulation. Compter par exemple une surface de stockage d’environ 3m2/t de légumes racines.
- Prévoir un éclairage suffisant pour circuler et vérifier l’état des légumes
- Mettre des portes coulissantes pour optimiser l’espace
- L’utilisation d’un gerbeur permet de stocker en hauteur et d’optimiser le volume de stockage (plus d’informations sur le gerbeur sur la page « Les déplacements« )
Note : Même si les caisses vides ne sont pas dans le stockage, elles doivent être facilement accessibles (depuis l’extérieur comme depuis le local).
Comment suivre correctement l’écoulement de sa production ?
Dans un espace de stockage, chaque pile de légumes doit être clairement identifiée : variété, date de récolte, légumes issu de retour de marché, etc. L’ensemble de ces informations peut être inscrite sur une feuille pliée à cheval sur un montant de la caisse. La gestion de l’écoulement du stock est ainsi facilitée et cela évite de dépiler et de rempiler les caisses lorsque l’on recherche un légume précis.
Comment optimiser la manutention ?
Si la manutention est manuelle, stocker à une hauteur comprise entre le niveau des genoux (50 cm) et des épaules (voir + d’informations à ce sujet sur la page « Les déplacements« ). Le stockage peut se faire sur des bancs ou des palettes empilées.
Article conçu d’après « Outil d’Aide à la Réflexion : Penser son exploitation de manière ergonomique pour rendre le travail efficace et moins pénible » Richir, M. – Wolff M. (2015)